Le vent du sud a soufflé fort
Laissant mon corps à moitié mort
Et mes pensées toutes hérissées
Percées de traits d’anxiété
Il est ardent, mais cependant
Mauvais amant, glace les sangs
En s’égrainant, sème le doute
Dans mes pensées toutes dissoutes
Paupières lourdes et jambes molles
Cloué sur pied, rivé au sol
Il sonne le glas de mes projets
Tant qu’il est là, sur mon trajet
Je voudrais être déjà demain
Et que ce jour s’arrête enfin
Je serai là, vivant debout
Quand cessera le vent des fous
Jérôme Pérez
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